Eglise de Beauregard - ThionvilleEglise de Beauregard - Thionville
©Eglise de Beauregard - Thionville|STEPHANE THEVENIN

Église Saint Joseph de Beauregard

Vous passez tous les jours devant en pensant que c’est une cathédrale ou un temple ou une église, mais qu’en est-il de cette fameuse église située au bord de l’autoroute qui nous étonne tant. Aller c’est parti on vous dit !

La cathédrale

de la Fensch

En 1863, les Frères des Ecoles Chrétiennes lancent la construction d’une chapelle, inspirée de la cathédrale de Metz,
sur l’emplacement de l’hôpital Beauregard. De style néo-gothique, elle est achevée en 1870.
Grâce à un don de Mme Laydecker, le clocher monumental construit à la fin du siècle
donne à l’église son surnom de « cathédrale de la Fensch ».

Du pensionnat

à la paroisse

En 1874, les autorités allemandes donnent l’ordre de fermer le pensionnat des Frères des Ecoles Chrétiennes, qui était adjoint à la chapelle. L’enseignement n’est pas donné en langue allemande.  Les Frères quittent Thionville et la chapelle sert de lieu de culte pour les habitants de Beauregard. Cependant, elle reste rattachée à la paroisse de Thionville.

En 1897, Marie-Louise  Neron, veuve Laydecker achète l’édifice et entreprend des travaux de rénovation. La paroisse de Beauregard est ainsi créée le 1er juin 1899 et l’église consacrée le 17 septembre 1899, par monseigneur Félix Korum, évêque de Trèves.

 

Un joyau

de l’art gothique

C’est Mme Laydecker, qui finance également les cinq premières cloches, bénies en octobre 1899 : Sainte Marie, Saint Joseph, Sainte Louise, Saint Jean-Baptiste et Saint François. Elles proviennent toutes de la fonderie messine Goussel-François. Une sixième cloche, sonnant le la, est ajoutée un peu moins d’un an plus tard, Sainte Ange. Elle sera bénie par l’abbé Koch, archiprêtre de Sierck.

L’orgue, inauguré en décembre 1900, est un orgue romantique, à deux claviers, d’une sonorité exceptionnelle. À l’intérieur de ce joyau gothique, avec sa nef de 20 m de haut, vous pouvez aussi découvrir les vitraux du chœur, son chemin de croix, peint par Jean Engel d’après l’œuvre du peintre allemand Frédéric Overbeck, et son maître autel en pierre blanche, abritant quinze statuettes dans ses quatre stages.

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