Voir les machines-outils
et le fort reprendre vie
On adore les anecdotes du guide sur la vie des soldats
Découvrir l’histoire locale
Devant le blockhaus de défense, on a atteint une profondeur de 30 mètres sous terre.
Dans la peau
des soldats
On s’enfonce dans les entrailles du Michelsberg. Une odeur de diesel nous transporte dans l’ambiance de l’usine ; devant nous 4 moteurs. On active la DeLorean et on se transporte 80 ans en arrière dans la peau du Lieutenant Bertoletti. On se dirige tranquillement vers l’atelier, où Georges, mon collègue, redonne vie à des machines outils. C’est grâce à celles-ci que l’on peut entretenir ce mastodonte de 6000 m². Place aux pièces de vie avec les douches, les sanitaires et la caserne. Puis, c’est l’heure de la popote, direction les cuisines. Une pour les officiers et une seconde pour la troupe.
Incontournable
Le plus gros modèle de tourelle
Prenons de la hauteur en montant de 30 mètres la cage d’escalier. Arrivés à l’étage inférieur, c’est le moment fitness pour le guide. Et oui, il faut mettre en batterie la tourelle manuellement. Ce mastodonte de 80 ans reprend vie. Elle pèse 265 tonnes, ce qui en fait la tourelle la plus imposante de cette fortification. C’est l’unique exemplaire que l’on découvre de l’intérieur dans le Nord-Est. Un étage au dessus se trouve les différentes commandes pour manœuvrer la rotation et les canons.
Après la découverte de ses installations ultra-moderne pour les années 40, arrivée aux postes de commandement d’infanterie et d’artillerie. Véritable cerveau de cette ville souterraine pour y organiser la vie et la défense de celle-ci. Place à l’avant de l’ouvrage avec ses 5 blocs de combat. Le B6 est doté d’une tourelle pour 2 lances bombe de 135mm. D’une efficacité redoutable, elle remplira toutes ses fonctions lors des attaques contre le Michelsberg. Après 2h30, le groupe a bien mérité un café. C’est sur ce devoir accompli que se finit ma visite du Michelsberg.
Une visite incontournable à ne pas manquer lors de votre séjour.