Découvrir des œuvres et artistes du monde entier
Faire le plein de nature
Traverser les frontières le temps d’une randonnée
Direction Launstroff, à la frontière entre la France et l’Allemagne à la découverte des Menhirs de l’Europe. Alors bien sûr vous imaginez, comme nous, le petit bonhomme qui est tombé dans la marmite de potion magique étant petit, avec ses menhirs sur le dos ! Que nenni ! Point de Bretagne, de légende celtique et de moustachu roux, mais un musée contemporain à ciel ouvert !
Objectif de ce sentier de 30 ans d’âge, proposer aux randonneurs une valorisation moderne et étonnante du paysage frontalier sur le thème de la paix. C’est réussi on en prend plein les mirettes !
Un musée
à ciel ouvert
Tant que l’on est en France on suit les menhirs un par un, un peu comme le petit poucet qui suit les cailloux qu’il a semé. Tous sont uniques et tous ont un environnement naturel différent ; tantôt au milieu des vaches, tantôt dans un champ fraîchement tondu ou au centre d’une pelouse aménagée pour un petit pique-nique.
Une fois que l’on arrive sur la frontière franco-allemande (oui oui on marche sur la frontière), d’anciennes bornes du 19ème siècle côtoient ses énormes blocs rocheux élégamment sculptés. Imaginez une trentaine d’oeuvres d’art sur un parcours de 8 kilomètres. Des menhirs faits de granit, de grès des Vosges ou de pierre de Jaumont, typique de la région, façonnés par des artistes de toute l’Europe et bien plus loin encore.
Allier
nature et découvertes
Lorsque l’on tombe sur l’œuvre d’un artiste tchécoslovaque de la fin des années 1980 (désolée je n’ai pas retenu son nom) dont la pancarte mentionne encore “CSFR”, on repense à ces pays de l’Est au passé mouvementé et on se sent tout à coup aspiré par l’histoire de ces blocs et de leurs artistes. Qu’ont-t-ils voulu exprimer ? Que nous racontent-t-ils ? Pourquoi ces formes ?
D’ailleurs, décrire leur forme précise est impossible, biscornus, géométriques, chacun y va de son propre vocabulaire.
Si mon récit ne vous a pas encore convaincu alors imaginez-vous passer deux heures de votre temps en pleine nature (ne faites pas comme nous, ne prenez pas de photo sur une botte de paille, au milieu des épis de maïs ou dans un champ de blé, soyez plus matures), dans un calme absolu où seul le vol des insectes vous rappellent que vous n’êtes pas seuls.